De but en blanc, Bruno m'annonce qu'il jouera virilement. Il veut du combat. Frustré par mes deux parties précédentes, terminées ni l'une ni l'autre, je l'assure de ma volonté de faire pareil ^^
Ses sumériens sont organisés en deux corps : un énorme corps d'infanterie lourde, plein de piquiers avec pavois sur le premier rang, et un corps un peu moins gros avec son infanterie moyenne et légère, ainsi que trois chars.
Son mur de piques est impressionnant. Je sais que mes chars ne passeront pas au travers, mais j'ai bon espoir que mes Libyens bousculent avec force ces Sumériens déjà trop civilisés !
Au déploiement, je réussis à placer mes warbands directement face à un de ses groupes de piquiers. Chic, ils se régalent d'avance ! Sur leur gauche, les chars seront là pour couvrir leur flanc pendant l'avance. Face à eux, d'autres piquiers en grand nombre ne laissent aucun doute sur l'incapacité qu'auront les chars à faire la moindre perte.
A droite, mon infanterie régulière se trouve face à l'infanterie légère et moyenne adverse. Il faudra assurer leur avancer et leur redéploiement pour ne pas me faire déborder.
A gauche et au centre, j'avance !
A droite, Bruno commence à me taquiner avec ses légers. J'entame mon redéploiement pour parer à ses manœuvres.
Bien couverts sur leur gauche par mes chars, à peu près couverts sur leur droite par mes réguliers qui ont avancé, mes Libyens lancent le choc, et emportent dans leur charge les premiers sumériens. Le résultat était prévisible, mais les mauvais dés de Bruno accélèrent le processus.
La ligne de bataille est dessinée, mes deux corps latéraux n'étant là que pour protéger dans son assaut le corps central des bandes guerrières qui a commencé son œuvre de destruction dans les rangs adverses. Bruno n'arrive pas à être aussi rapide qu'il le voudrait pour engager mes réguliers sur ma droite avec son infanterie légère et moyenne.
Dernier tour, derniers ajustements sur la droite pour couvrir les Libyens, mes chars qui se sont lancés à l'assaut des piquiers, pour voir ^^ sont repoussés parfois très loin (ils ont fui !), cependant que mes Libyens ont continué de ravager les rangs de piquiers de Sumer. Bruno a continué à avoir des dés ridiculement constants autour de 1 ou 2, accélérant honteusement ma réussite.
C'en est trop et son gros corps craque, emportant l'armée.
Victoire, empoignade virile, merci Bruno ! L'an dernier, c'était le sens inverse !